Cooperation OSESG-CIRGL

L'envoyé spécial, Michel Kafando, en réunion avec le secrétaire exécutif de la CIRGL, Zachary Mbuburi-Mutua, septembre 2018

La tendance à la propagation des conflits internes dans les pays de la sous-région de l'Afrique centrale fait de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) un partenaire clé du OSESG-B par défaut.

 

Les activités transfrontalières des groupes dissidents exacerbent les tensions entre les États de la région. Dans le même temps, ils sapent également les efforts visant à réconcilier les parties en conflit et à instaurer une paix durable. Cela explique en partie pourquoi le rapprochement entre le gouvernement et l'opposition en exil reste un défi majeur dans le dialogue interburundais.

 

Ainsi, OSESG-B travaille en étroite collaboration avec la CIRGL, dont les interventions proactives couvrent l’ensemble de la région des Grands Lacs. Les deux institutions se consacrent à la sécurité, à la stabilité et au développement du Burundi et de la sous-région. Ils partagent également les mêmes préoccupations concernant les ramifications transfrontalières des conflits dans la région - politiques, économiques, humanitaires et autres.

 

L’idée de la CIRGL a été lancée pour la première fois par les Nations Unies en 2000 lorsque les résolutions 1291 et 1304 du Conseil de sécurité ont appelé à une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs. Pendant six ans, les Nations Unies et l'Union africaine ont conjointement dirigé la phase préparatoire de la ladite conférence jusqu'à 2006, année de la signature du pacte établissant l'organisation.

 

L'année suivante, la CIRGL a inauguré son secrétariat exécutif à Bujumbura, au Burundi avec comme pays membres l'Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, la République du Sud-Soudan, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.