Etat de droit, et la réforme du secteur de la sécurité

Manifestations en 2015 dans le district de Musaga à Bujumbura. Photo AFP/Jennifer Huxta

La réforme du secteur de la sécurité (RSS) offre l’opportunité de redéfinir le contrat social en plaçant la sécurité et l’état de droit (EDD) au cœur des priorités nationales de l’État et des citoyens.  La RSS est un élément essentiel dans la quête d’une paix durable au Burundi.

Déjà, l'Accord d'Arusha (2000) appelait à « la sécurité de tous les citoyens » et à « la protection des droits inaliénables de la personne humaine ».  La résolution 2303 (2016) du Conseil de sécurité demande au Bureau de L’Envoyé Spécial du Secrétaire General des Nations Unies (BESSG-B) de travailler avec les parties burundaises pour « développer des mesures de renforcement de la confiance en vue d'améliorer la situation des droits de l'homme et de la sécurité et de créer un environnement propice au dialogue politique ».

C’est dans ce cadre que l’Unité RSS et EDD du BESSG-B soutient non seulement les efforts en faveur d'un dialogue politique inclusif et de la réconciliation nationale au Burundi, mais contribue également à renforcer la gouvernance démocratique en mettant l'accent sur le secteur de la sécurité et la justice.

Ainsi, le BESSG-B et les Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies présents au Burundi travaillent ensemble pour obtenir une plus grande synergie dans leur soutien au Burundi en matière de consolidation de la paix et développement du pays.

En de plus, l’Unité de la RSS et de EDD est engagée dans la coordination de l’assistance de la communauté internationale en matière de sécurité et de justice.